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23 septembre 2022 5 23 /09 /septembre /2022 19:15
Oloron Sainte-Marie : inauguration du Centre Social La Haüt.
Oloron Sainte-Marie : inauguration du Centre Social La Haüt.
Oloron Sainte-Marie : inauguration du Centre Social La Haüt.

C’est un bâtiment flambant neuf qui a été inauguré cette fin d’après-midi au 25 place Saint-Pierre au quartier Sainte-Croix.

Pour permettre la rénovation du Centre social, l’ancienne Majorité Municipale et le Conseil Municipal d’Oloron Sainte-Marie ont délibéré le 24 mars 2017 dans l’esprit de contribuer à l’amélioration dynamique de l’action sociale pour les citoyens d’Oloron Sainte-Marie et les habitants de son territoire élargi.

En 2018, des travaux d'acoustique ont été réalisés ainsi que des cloisons. En 2019, 24 menuiseries ont été remplacées aux étages du bâtiment. La rénovation complète du rez-de-chaussée et la restructuration des étages ont été réalisées en 2020. Pour mettre ce bâtiment en conformité avec les normes d’accessibilité, un espace a été créé pour les personnes à mobilité réduite.

Le coût des travaux de rénovation du centre social La Haüt s’est élevé à 550 000 €.

L’État a subventionné ce projet à hauteur de 35 % par le biais de la « dotation d’équipement aux Territoires Ruraux » et le Département a accordé 23,72 % dans le cadre de l’appel à projet « renforcement des centralités et de l’attractivité du territoire départemental ».

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Published by André LABARTHE - dans Manifestations - Cérémonies
10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 20:26
Oloron Sainte-Marie : Une Pensée Particulière pour le 11 Novembre 2020
Oloron Sainte-Marie : Une Pensée Particulière pour le 11 Novembre 2020

Le 11 novembre 1918, à cinq heures (heure française) dans un wagon-restaurant aménagé à la clairière des Rethondes en forêt de Compiègne, l'armistice a été signée.

À 11 heures, les clairons sonnent le cessez-le-feu sur le front. On n’entend plus le canon tonner, les soldats ne tombent plus, le silence règne enfin sur le front.

C’est la fin d'une guerre qui a duré plus de quatre ans et qui a fait 18 milions 600 000 morts, invalides et mutilés, dont 8 millions de civils.

La France est particulièrement touchée dans les territoires situés dans les zones de combat, au Nord et à l’Est, où le front était établi durant ces quatre années. Certains villages ont été rayés de la carte. Le bilan humain a quant à lui des conséquences démographiques importantes au lendemain de la guerre, avec une surmortalité liée au conflit.

Dans presque tous les villages de France et de Navarre, au moins un monument aux morts est élevé et devient un lieu de rassemblement et de commémoration.

La situation exceptionnelle liée au confinement et aux mesures d’urgence sanitaire, ne nous permettra pas de nous rassembler au monument aux morts de la grande Guerre, le 11 novembre 2020.

En cette journée Nationale commémorative de la Victoire et de la Paix, chacun d’entre nous pourra, ou il se trouve à 11 heures, avoir une pensée particulière ou marquer une minute de silence, afin de rendre hommage à tous les morts pour la France.

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Published by André LABARTHE - dans Manifestations - Cérémonies
4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 14:54
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018

Ce matin la population oloronaise est venue en grand nombre pour célébrer le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918.

Après une brève cérémonie au Monument aux Morts de la résistance et la déportation, les élèves du collège des Cordeliers ont interprété des scènes de l'armistice vécues à Oloron Sainte-Marie, en 1918.

Le clairon qui mit fin aux hostilitées sur le Front a retanti, puis se fut au tour des cloches de sonner à toute volée pour prévenir la population de la fin de la Grande Guerre.

Le Maire « de l'époque » a quant à lui donné lecture de la déclaration du maréchal Foch, concernant la convention d'armistice.

Les femmes qui avaient pris la place de leur époux partis combattre sur le front, accueillaient leurs hommes et leurs remettaient les outils de travail.

Ces scènes se sont terminées par un lacher de ballon de la Paix

Cette vibrante et émouvante Cérémonie a été cloturée par le dépôt de gerbes des autorités, au Monument aux Morts des deux Guerres, suivie de la minute de silence à la mémoires des victimes, avant que ne retentisse la Marseillaise.

 

 

C' ÉTAIT IL Y A 100 ANS

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018

L'armistice a été signée le 11 novembre 1918, à cinq heures (heure française) dans un wagon-restaurant aménagé à la clairière des Rothondes en forêt de Compiègne : Entre le maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées stipulant au nom des puissances alliées et associées, assisté de l'amiral Wemyss, Firts Sea Lord, d'une Part ; Et le secrétaire d'Etat Erzberger, président de la délégation allemande, l'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, comte von Obendorff, le général d'état-major von Winterfeld, le capitaine de vaisseau Vanselow.

Le 11 novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnent le cessez-le-feu sur le front. Le silence règne enfin sur le front. On n’entend plus le canon tonner, les soldats ne tombent plus. À l’arrière on assiste à des scènes de liesses populaires, on s’embrasse, on chante et on danse à la paix retrouvée. C’est la fin d'une guerre qui a duré plus de quatre ans et qui a fait 18 600 000 de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.

 

 

 

COMMENT TOUT A COMMENCÉ

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018

L'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, et son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg sont assassinés, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin, Gavril Princip, est un membre de la société de la Main Noire. Cette société faisait partie d'un mouvement nationaliste serbe visant à unifier la Serbie aux autres Etats slaves appartenant à l'Empire austro-hongrois.

Une première alerte avait eu lieu le matin quand une bombe tombe près du cortège officiel. Elle rebondit sur la capote de la voiture de l'archiduc et blesse un officier de la voiture qui suit. Son auteur, Gabrinovitch, est arrêté. Un peu plus tard, l'archiduc et son épouse se rendent à l'hôpital pour visiter le blessé mais leur chauffeur se trompe d'itinéraire, emprunte une ruelle et doit aussitôt s'arrêter pour revenir sur le boulevard principal.

Princip, qui se trouve opportunément à proximité, joue le tout pour le tout et tire deux coups de revolver sur la voiture. L'archiduchesse est tuée sur le coup. François-Ferdinand décède au bout de dix minutes. L'assassin est arrêté et rejoint en prison son ami ainsi que plusieurs complices présumés.

L’Autriche-Hongrie accuse la Serbie d’être responsable de la mort de François-Ferdinand et lui déclare la guerre. La Serbie, à une armée trop modeste pour lutter seule contre son grand voisin, elle obtient l’aide immédiate de la Russie, son alliée. Par le jeu des alliances militaires, l’Europe entière entre dans une guerre qui durera de 1914 à 1918. Ce sera la Première Guerre mondiale.

 

 

 

ORDRE DE MOBILISATION GÉNÉRALE

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Le samedi 1er août 1914, en fin d'après-midi, la France apprenait qu’elle entrait en guerre. L’ordre de mobilisation fut rapidement affiché sur les murs des villes et villages, parfois confirmé par le reloument de tambour, le clairon d’un garde champêtre ou le toscin de l'église.

Chaque homme apte au service militaire possèdait un livret militaire auquel était joint un fascicule de mobilisation, signalant son affectation, déterminée par sa formation militaire, son âge et son lieu de résidence. Chacun savait ainsi où il devait se rendre à l’annonce de la mobilisation.

Pour beaucoup, ce fut tout de même une profonde stupéfaction car ils ne croyaient pas à la guerre. Ils cherchaient à se rassurer en se disant qu'elle ne durerait que quelques semaines, tout au plus quelques mois.

Cette mobilisation intervient en pleine période de grande activité agricole, le départ des hommes mobilisés pour la guerre contre l’Allemagne posa bien des problèmes. De nombreuses femmes durent du jour au lendemain gérer presque seules leur exploitation. L’annonce de la mobilisation s’accompagna également d'un ordre de réquisition : moyens de transports, chevaux, bétail.

 

 

 

DÉPART POUR LE FRONT 

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Le 1er août, la Compagnie des réseaux de chemin de fer reçoit l'ordre de mobilisation générale ; un arrêté ministériel indique qu'à partir du 2 août 1914, les chemins de fer sont sous contrôle militaire. Immédiatement, les réseaux préparent les wagons pour le transport des troupes, chevaux et canons.

Le déploiement des troupes se déroula en deux phases. Il y a d’abord une phase de mobilisation : les conscrits de 21 à 23 ans, qui font partie des classes 1911, 1912 et 1913, sont déjà sous les drapeaux. Il seront rejoints par les réservistes de 24 à 34 ans, puis par les territoriaux de 35 à 48 ans.

Tous ces hommes seront rappelés sous les drapeaux et amenés à leurs dépôts où on leur remettra leurs uniformes et leurs armes. Ensuite, une phase de concentration dirigera les hommes vers les théâtres d'opération. Pendant la mobilisation et la concentration, plus de 15 000 trains seront mobilisés.

Les départs et les transports de troupes furent l'occasion pour la population civile de venir donner aux mobilisés le témoignage de leur soutien. Ce fut aussi la séparation douloureuse avec la famille, embrasser sa femme, ses enfants, ses parents, peut-être pour la dernière fois. Dans les deux premières semaines d’août, 2 887 000 d’hommes furent incorporés.

La quasi-totalité des jeunes mobilisés, à Oloron Sainte-Marie ou dans le Haut-Béarn, furent incorporés au 18e Régiment d’Infanterie de Pau. Le 18e Régiment d’Infanterie monta au front, le 6 septembre 1914.

 

 

 

LA PREMIÈRE BATAILLE DE LA MARNE

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Le 2 septembre 2014, le gouvernement français se réfugie à Bordeaux et le général Gallieni est nommé gouverneur militaire de Paris. L'armée Allemande se rapproche dangereusement de Paris, il faut à tout prix sauver la capitale.

Le général Joffre prépare une contre-offensive et lance son célèbre appel : « Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du Pays, il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et repousser l’ennemi.Toute troupe qui ne pourra plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée ».

L’offensive de la Marne se déroule, du 5 au 12 septembre, sur un front de plus de 200 kilomètres entre Meaux et Verdun. Elle se subdivise en 5 batailles plus restreintes : la bataille de l’Ourcq, la bataille des Deux Morins, la bataille des Marais de Saint-Gond, la bataille de Vitry et le bataille de Revigny.

Les 6 et 7 septembre, 1300 taxis parisiens (taxis de la Marne) sont réquisitionnés par l'armée française pour transporter plus de 6 000 hommes sur le champ de bataille de la Marne.

Lors de cette bataille décisive, les troupes franco-britaniques arrêteront et repousseront les Allemands, mettant en échec le plan Schlieffen qui prévoyait l'invasion rapide de la france par la Belgique.

La retraite Allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne. La bataille de L'Aisne commençait.

 

                                                                                                                                                                                                               LA BATAILLE DE LA SOMME                

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Le 1er juillet 1916 au matin, commence le bombardement final. À partir de 6 h 25, les tirs d'artillerie atteignent une cadence de 3 500 coups par minute, le bruit est si important qu'on l'entend jusqu'en Angleterre. Les Alliés se heurtent aux défenses allemandes encore solides et surtout échelonnées en profondeur.

Pendant cinq mois, les assauts se succéderont et les Alliés avancent très peu. Mi-septembre, l'apparition des premiers chars d'assaut n'y changera rien. Le 18 novembre, l'offensive cesse.

Les troupes Françaises ont progressé de 5 à 8 kilomètres, les Britanniques d'environ 12 kilomètres.  Quatre millions d'hommes ont été successivement impliqués dans la bataille, venus du Canada, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Inde... Les pertes totales de la bataille sont estimées à 1,2 million d'hommes, dont 420.000 dans le camp britannique et plus de 200.000 Français. Côté allemand, 450.000 soldats ont été mis hors de combat. La bataille de la Somme est l'affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre.

 

 

 

LA BATAILLE DE VERDUN

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Le général allemand Falkenhayn projette une offensive écrasante sur le front de Verdun. Il prévoit d’anéantir les troupes françaises sous un déluge d’artillerie. Il lancera ensuite son infanterie pour achever d’occuper le terrain. Le but de Falkenhayn est de saigner à blanc l’armée française.

Le 21 février 1916, vers 7 heures du matin, un déluge de feu et d’acier s’abat sur les lignes françaises. La bataille de Verdun est engagée, l'enfer durera dix mois.

La résistance acharnée et héroïque des soldats français, repoussera finalement les troupes allemandes sur leurs positions de départ.

Cet affrontement inhumain, reste le plus long et l’un des plus dévastateurs de la Première Guerre Mondiale. On estime les pertes, tués, blessés ou disparus, à près de 380 000 côté français et près de 340 000 côté allemands. Plus de 22 millions d’obus ont été tirés. On considère que 80% des pertes des deux camps sont dues directement à l’artillerie.

La bataille de Verdun devient pour les français le symbole national de la résistance et du courage.

 

 

 

LA VIE DES POILUS DANS LES TRANCHÉES

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Dans les tranchées, les soldats devaient occuper leur temps, entre les gardes et les attaques. Chaque jour à l'aube, au moment où l’ennemi attaquait habituellement, les soldats se réveillaient au cri de « branle-bas de combat » pour garder les tranchées de la ligne de front. S’il n’y avait pas d’assaut, ils se rassemblaient pour des inspections, le déjeuner et leur ration quotidienne de rhum.

Après le branle-bas de combat, l’inspection et le déjeuner, les soldats accomplissaient diverses corvées allant du nettoyage des latrines au remplissage de sacs de sable ou à la réparation des caillebotis. Pendant qu’il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l’abri des fusils des tireurs d’élite.

Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.

La nuit était le moment où on s’activait le plus dans les tranchées, il était aussi le plus dangereux. Pendant la nuit, les soldats se hissaient souvent hors de leurs tranchées pour avancer dans la zone neutre, terrain dévasté par les combats des deux camps. Le ramassage des blessés sur la ligne de front, ne pouvait se faire souvent que la nuit tombée, en rampant et tirant le blessé vers la tranchée. Des équipes travaillaient aussi à réparer les barbelés ou creusaient de nouvelles tranchées. Les opérations plus offensives consistaient à patrouiller pour détecter l’activité des ennemis ou effectuer des raids pour tuer ou capturer des soldats ennemis ou recueillir des renseignements. 

Même lors des moments « soi-disant tranquilles », la mort fauchait impitoyablement des vies. À part les véritables batailles, les tirs d’embuscade et les obus tuaient régulièrement des soldats dans les tranchées.

 

 

 

LE SERVICE SANTÉ AUX ARMÉES

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Dès le début de la guerre, le Service de Santé est assez mal organisé. En réalité, les postes de secours, sont trop rudimentaires et ne sont pas équipés pour opérer.

C'est avec 10 490 médecins dont seulement 1 495 militaires de carrière et de 2 318 pharmaciens dont 126 seulement du cadre militaire actif que le corps de santé devait faire face, au début de la guerre de 1914-1918. Ces effectifs étaient inférieurs à ceux théoriquement prévus d'au moins 7 000 médecins au service des armées et de 5 000 médecins au service de l'intérieur. 

Assez rapidement, le système change et désormais, les blessés sont triés dans les postes de secours : ceux qui nécessitent un traitement urgent sont opérés dans des ambulances proches du front, ceux qui peuvent attendre sont envoyés dans des hôpitaux d’évacuation plus ou moins loin du front.

Lorsque la blessure est grave, le blessé est évacué vers un hôpital de l’arrière afin d’être soigné et d’entrer en convalescence. L’évacuation se fait par camions-ambulances mais aussi par de nombreux trains transformés en convois sanitaires.

D'août 1914 à la moitié de 1915, la très large majorité des soins aux soldats blessés et malades sera l'œuvre des bénévoles, notamment ceux des trois sociétés de la Croix-Rouge : la Société française de secours aux blessés militaires (S.S.B.M.), l'Union des Femmes de France (U.F.F.) et l'Association des Dames françaises (A.D.F.).

 

 

 

LES MOMENTS DE DÉTENTE AU FRONT

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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 Les soldats ne passaient pas tout leur temps à se battre dans les tranchées ou à se préparer au combat. Ils étaient placés à tour de rôle sur les lignes de front et pour leur permettre d’échapper au stress des combats, ils passaient quatre à six jours dans les tranchées aux avant-postes avant de reculer et de passer un nombre égal de jours dans des tranchées secondaires, puis dans les tranchées de réserve. Ce système de rotation, ainsi que des permissions occasionnelles, empêchèrent de nombreux soldats de perdre complètement le moral.

les poilus avaient aussi des moments de loisirs, surtout lorsqu’ils étaient envoyés à l’arrière. Les autorités prirent conscience de l’importance de ces délassements et du rôle qu’ils jouaient dans le processus de convalescence, aussi bien pour les blessés que pour les hommes usés par les combats.

Dès décembre 1914, des ciné-concerts furent organisés. Puis en toute logique, des manifestations récréatives virent le jour, parmi lesquelles, les troupes théâtrales dont la mission spécifique était de divertir les combattants. 

Les sports étaient également très prisés par les Poilus. Le football, le rugby, la boxe, la gymnastique ou de l’haltérophilie, la lutte à la corde, l’escrime (épée, fleuret), les course à pied et de courses cyclistes…. Des matchs internationaux de rugby ou de football furent organisés où s’affrontairent Anglais et Français, sur des airs de musique militaire.

Ces activités permettaient de distraire les soldats avant leur retour au combat, d’entretenir leur forme et parfois de les éloigner des cabarets…  

 

 

 

L'INTENDANCE SUR LE FRONT

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Le commandement prend très vite conscience de l'importance de l'intendance. Une gigantesque organisation se met en place. La nourriture, le vin et le courrier permettront aux soldats de résister au quotidien insupportable dans les tranchées.

L'intendance militaire achète les matières premières, collecte conserves et légumes frais, stocke dans des entrepôts, et livre à l'arrière du front ces produits. Ceuix-ci sont alors transformés sur place par «les territoriaux» sur les «roulantes», cuisines à roues au plus près du front. Ce sont ensuite les soldats de corvée qui font le va-et-vient des tranchées à la roulante, pour alimenter leurs camarades postés dans les boyaux.

pour d'éviter la rupture d'approvisionnement du soldat en première ligne, celui-ci bénéficit de deux journées de vivre. La première est portée par lui même, c'est la réserve, l'autre est portée par le régiment.

La réserve est composée de 600 grammes de pain, d'une ration de vin, d'un demi-paquet de tabac et de la viande en conserve. Pour améliorer l'ordinaire, on partage, entre camarades du front, les colis reçus. L'intendance jouera là aussi un rôle important pour que les colis expédiés par les familles puissent arriver à destination.

 

 

 

LE RÔLE DES FEMMES A L'ARRIÈRE DU FRONT

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En 1914, les hommes sont mobilisés au front entraînant la diminution de la main d'oeuvre.

Le Gouvernement lève alors une réglementation quant au travail des femmes. Cette guerre met en exergue l'importance de la femme dans la société, et sa nécessité dans l'effort de Guerre, elles vont travailler de 10 à 12 heures par jour.

Les femmes de soldats mobilisés assument désormais les fonctions de chef de famille. La loi du 3 juin 1915 leur transfère ainsi la puissance paternelle pour la durée du conflit. Elles doivent également subvenir seules aux besoins du foyer, non sans difficulté.

Durant cette période, les femmes, vont connaître un bouleversement, elles se retrouvent souvent à la place des hommes et se voient obligées de travailler dans des emplois civils, dans des usines de fabrication de munitions, dans les hôpitaux, infirmières pour seconder les chirurgiens et pour soutenir aussi les combattants, dans les travaux pénibles des exploitations agricoles à la place des maris, des frères... ou dans d'autres travaux confiés aux hommes à cette époque, facteur, livreur, garde-champêtre, boulanger, mécanicien, conducteur de tramway....

 

 

 

LES CONSÉQUENSES DE LA GRANDE GUERRE

Oloron Sainte-Marie Commémore le Centenaire de l'Armistice 1918-2018
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Lors de l'Armistice de 1918, la France est particulièrement touchée dans les territoires situés dans les zones de combat, au Nord et l’Est, où le front était établi durant quatre ans. Certains villages ont été rayés de la carte. Le bilan humain a quant à lui des conséquences démographiques importantes au lendemain de la guerre, avec une surmortalité liée au conflit. 

La Grande Guerre constitue un tournant dans l'histoire de la France. Le nombre de militaires disparus est estimé à 1 322 000 de métropolitains, et de 71 000 hommes disparus pour les troupes coloniales.

Les pertes ont surtout touché la catégorie des agriculteurs, qui formaient le gros des troupes. Une bonne partie de l'élite intellectuelle est touchée : 7 400 instituteurs ont été tués et 41 % des élèves de l'Ecole normale supérieure a disparu. 3 millions d'hommes ont aussi été blessés. Les pertes civiles s'élèvent à 40 000 personnes. Ces pertes directes se doublent de pertes indirectes dues au déficit des naissances.

Dans presque tous les villages de France, au moins un monument aux morts est élevé qui devient un lieu de rassemblement et de commémoration. La célébration du 11 novembre devient une fête nationale à partir de 1922.

Au niveau économique, les dommages s'élèvent à 34 milliards de francs. 17 000 édifices publics et 565 000 maisons ont été détruits ou endommagés, plus de 2,5 millions d'hectares de terrain agricole doivent être remis en état, ainsi que 62 000 km de route, 5 600 km de voies ferrées et 1 900 km de canaux.

A cela s'ajoute la perte de 23 milliards de francs-or placés à l'étranger (12 milliards sont perdus en Russie après la victoire des bolchéviks, 11 milliards en Autriche, Allemagne et Empire ottoman). Tous les secteurs industriels connaissent une baisse de la production, néanmoins cette période a permis une rationalisation du travail.  

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Published by André LABARTHE - dans Manifestations - Cérémonies
24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 12:32

BONNES - FÊTES

Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn
Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn
Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn
Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn
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Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn
Bonnes Fêtes de Fin d'Année en Haut - Béarn

Oloron Sainte-Marie

Capitale du Haut-Béarn

 

Que la magie de Noël Vous apporte joie et gaieté Dans vos foyers.

Qu’elle soit le prélude D’une nouvelle année
Emplie de bonheur, de paix, de sérénité Et que tous vos vœux deviennent réalité pour vous Et ceux qui vous sont Chers.

 

Joyeux Noël
Bonne
Année

 

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Published by André LABARTHE - dans Manifestations - Cérémonies
13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 19:58

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  La cérémonie de la Sainte Barbe s’est déroulée, le Samedi 11 décembre 2010, dans les locaux flambants neufs du Centre d'Incendie et de Secours d’Oloron Sainte Marie, en présence d’une nombreuse assistance, parmi laquelle avait pris place plusieurs élus d’Oloron et du Piémont Oloronais.

La manifestation a débuté par une revue des effectifs, hommes et matériels, suivie par une remise de médailles pour bons et loyaux services durant les années passées au corps. Ont été honorés : le lieutenant Daniel Casanova, le sergent-chef Alain Sayerce-Pon, le caporal-chef Eric Ignacel, l'adjudant Régis Bernetteau, et le caporal-chef René Soust.

Dans son discours, le lieutenant André Forsans, chef du Centre d’Oloron, a rendu un hommage à deux sapeurs-pompiers volontaires disparus en cours d’année, Georges Puharé et à Philippe Coarraza. Puis il a mis en exergue les 1 300 interventions effectuées par les soldats du feu durant l’année écoulée et rappelé leur participation, aux renforts des secteurs voisins, lors de la tempête Xynthia. Le lieutenant Vidal, responsable de la cellule ambition et volontaire a remercié tous ces volontaires qui s'impliquent au même titre que les professionnels et sans qui rien n'est possibl. Il a félicité les jeunes pour leur engagement à l'école sapeurs pompiers d'Oloron (ils sont 25 âgés de 12 à 16 ans).

Le colonel Michel Blankaert patron du SDIS 64 et Le sous préfet de l’arrondissement d’Oloron, ont ensuite pris successivement la parole. La cérémonie a été clôturée par le traditionnel buffet.

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  • : Le blog de André LABARTHE
  • : André LABARTHE, Conseiller Municipal d'Opposition à Oloron Sainte-Marie. J’ai créé ce blog pour vous informer, vous faire partager mes réflexions et mes prises de position sur les différents sujets qui animent la vie municipale d’Oloron Sainte Marie et du Haut-Béarn.
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