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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 13:55
Oloron Sainte- Marie : la rue Louis BARTHOU, connaîtra-t-elle un nouvel essor ?
Oloron Sainte- Marie : la rue Louis BARTHOU, connaîtra-t-elle un nouvel essor ?

La rue Chanzy en plein essor dans les années 1930 avec son ouverture sur le gave d’Aspe et une vue superbe vers le pont Gustave Eiffel (actuel pont de Sainte Claire).

C’est dans cette rue que naquit Louis BARTHOU, qui deviendra quelques années plus tard Président du Conseil des Ministres et qui occupera plusieurs ministères, dont celui des affaires étrangères. Après sa mort tragique, le 9 octobre 1934, lors de l’assassinat du roi de Yougoslavie à Marseille, la rue changera de nom en hommage à cet illustre enfant d’Oloron Sainte-Marie.

Pendant plusieurs décennies, la rue Louis Barthou sera le haut lieu des animations et des manifestations commerçantes. Beaucoup ont encore en mémoire les ruées vers le centre-ville à l’occasion des quinzaines commerciales ou des foires d’Oloron. Puis progressivement son long déclin à partir des années 1970 jusqu’à nos jours.

Assisterons-nous à un nouvel essor pour relancer l'activité commerciale indispensable à la revitalisation du centre ville ? C’est un devoir et un grand défi que nous devons relever !

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Published by André LABARTHE - dans Economie - Tourisme - Patrimoine
11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 18:53

Foret-de-Holzarte-2.JPG   Lors de la présentation du budget 2012 du ministère de l’Agriculture, le ministre Bruno Le Maire a fait part de la création d’une nouvelle contribution pour les communes forestières. Celles-ci devront désormais verser une taxe de 2 € à l'hectare à l’Office National des Forêts (ONF) pour le soutenir.

Article 48

Création d’une contribution à la surface aux frais de garderie de l’Office

National des Forêt (ONF)

Exposé des motifs du projet de loi :

Le présent article a pour objectif :

– d’élever au niveau législatif la définition de l'assiette des produits de la forêt pris en compte dans le calcul des frais de garderie. Les dispositions qui figurent dans le décret n° 96-933 du 16 octobre 1996 sont ainsi reprises à l'identique ;

– de rééquilibrer le financement du régime forestier des forêts des collectivités, en À l’heure actuelle, la contribution des communes couvre en moyenne environ 15 % du coût du régime forestier. En outre, le système de frais de garderie, calculés uniquement sur les ventes de bois, conduit à ce que les communes qui vendent peu de bois contribuent peu au financement des missions de surveillance ou de suivi des aménagements forestiers.

C'est pourquoi il est proposé d'instaurer une contribution supplémentaire annuelle à l'hectare, d'un montant compris entre 2 € ha et 4 € ha. Pour 2012, ce montant sera fixé à 2 € ha. Acquittée par l'ensemble des propriétaires bénéficiant du régime forestier, soit une assiette de 2,8 millions d'hectares, cette contribution aura ainsi un rendement de 5,6 m€ en 2012. Ce montant pourrait être réévalué pour les années suivantes, en fonction de l'atteinte des objectifs de mobilisation du bois en forêt communale fixés dans le cadre du contrat d’objectifs et de performance conclu entre l’État, l’Office national des forêts et la Fédération nationale des communes forestières. (source Assemblée Nationale)

Dans les débats qui ont émaillés ce projet de loi, quelques voix d’élus Pyrénéens se sont élevées à l’instar de Chantal Robin-Rodrigo, députée des Hautes-Pyrénées ou de Frédérique  Massat députée  de l’Ariège, pour s’offusquer de cette mesure.

Le député de la Marne, Charles de Courson, (Nouveau Centre) a pour sa part indiqué que lorsqu’il avait été élu en 1993, les frais de garderie s’établissaient à 7 % et qu’aujourd’hui nous étions sur le chemin des 20 %. Rappelant qu’il s’agissait de rémunérer les services rendus par l’ONF, alors que les opérateurs privés se contentaient de 5 % à 6 % pour des tâches analogues.

Questionnant le gouvernement ; Charles de Courson, a demandé s’il fallait instituer une contribution supplémentaire de deux euros, si elle était conforme à la réglementation européenne et si celle-ci devait être considérée comme une rémunération pour services rendus, et non comme une contribution. Rappelant qu’un hectare de forêt bien exploité rapporte tout au plus cent euros l’an, il ne lui semblait pas raisonnable de grever ce rendement modeste de 2 % supplémentaires. Il a donc émis un avis défavorable à l’amendement n° CF-8 présenté par le gouvernement. 

Pour les Pyrénées-Atlantiques : c’est le silence radio !  

Aucune interpellation visant le gouvernement, ni même la moindre manifestation officielle enregistrée en réaction à ces débats. Nos parlementaires ne semblent guerre s’intéresser à ce dossier comme si nous n’étions pas concernés. Pourtant la forêt, privée et publique, occupe une place de choix dans notre département en recouvrant 33 % de son territoire.

La superficie des forêts communales des Pyrénées-Atlantiques touchées par cette nouvelle contribution représente à elle seule 80 000 hectares, dont l’essentiel de cet espace forestier s’étale sur le territoire de la quatrième circonscription Basco-Béarnaise.

La déprime provoquée par la chute du marché du bois, liée aux dernières tempêtes et à la concurrence perdure. Cette situation ne reste pas sans incidence pour bon nombre de nos collectivités, elle entraîne un profond déséquilibre pour les petites communes qui ne peuvent plus compter sur les recettes du produit des forêts et donc pour les entretenir. Elle provoque également un véritable casse tête pour les Maires qui doivent élaborer chaque année leur budget.  

Je m'étonne que cette nouvelle contribution, évoquée avec un brin d’inquiétude, il y a quelques jours, lors d’une assemblée patrimoniale dans le Haut-Béarn, n'ait pas fait l'objet d'une intervention de nos parlementaires à l'Assemblée Nationale, alors qu'ils prétendent être de fervents défenseurs des petites communes forestières.

En tout état de cause, les Communes Forestières «Basco-Béarnaise » n’auront d’autre choix que de cracher au bassinet.

 

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Published by André LABARTHE - dans Economie - Tourisme - Patrimoine
29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 13:30
Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

Mardi 21 septembre 2010, dans le courant de l’après-midi, Yves, Denis, Joël et Maurice parcourent les estives pour rassembler les brebis, puis ils dirigent celles-ci vers le parc de contention où elles passeront leur dernière nuit avant le grand retour dans la plaine. Il est un peu plus de 19 heures quand les renforts arrivent. Louis, Christian, Marcel, Philippe et Marc viennent prêter main-forte à la première équipe pour accrocher les cloches de routes, autour du cou des ovins. La scène se déroule sous les regards, concentrés et intéressés, de cinq vautours juchés sur la barre rocheuse qui surplombe l’enclos.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

20 heures, les bêtes sont soignées, il est temps de préparer le repas et entamer la veillée pastorale. La soirée s’annonce très conviviale, il faut dire que l’ambiance et la bonne humeur règnent dans la cabane. On se remémore de bons souvenirs de bergers. Louis qui revient tout fringant de son périple transhumant en Bigorre n’est pas avare d’anecdotes pour alimenter la conversation.

On frappe à la porte, Nicolas et Pierre, les deux jeunes frangins bergers du cayolar voisin, viennent se joindre à la fête accompagnés de Cédric. Les jeunes parlent avec passion de leur métier et de l’amour de la terre, sous l’œil attendri de Maurice qui affiche fièrement ses quatre vingt printemps.

La soirée avance, le réveil sera tôt, mais qu’importe, il faut avant tout rester fidèle à la tradition et les chants Béarnais résonneront dans la montagne fort tard dans la nuit. Il se murmure même que le renard coquin ; vous savez celui qui mordille le crâne des campeurs dans la montagne Barétounaise, serait venu tendre l’oreille pour écouter les mélodies, avant que le cayolar ne plonge dans un paisible sommeil.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

6h30, tout le monde est sur le pont pour mettre la main à la patte des derniers rangements et préparatifs. Le groupe est maintenant au complet, Pierre l’Aspois, Barétounais d’adoption, vient d’arriver.

7h30, les premières lueurs du jour illuminent la montagne offrant un spectacle féerique. C’est l’heure choisie pour donner le départ du haut de ces 1 700 mètres en limite de la frontière espagnole et amorcer la descente du troupeau sur les 30 km qui séparent les alpages de la Pierre Saint Martin et la plaine d’Aramits.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

La journée sera chaude en ce mercredi de septembre, le mercure est annoncé entre 27 et 29° dans le Haut Béarn, il ne faut donc pas traîner. Les brebis encadrées par les hommes, dévalent les premières pentes dans un impressionnant tintement des sonnailles qui résonnent dans la montagne. Perle, le chien berger, jugé trop fougueux ce jour là effectuera la descente dans la voiture balai qui se tient à l’arrière pour sécuriser et signaler la présence du troupeau.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

10h30 arrivée au plateau de Chousse et arrêt obligatoire, la restauration s’impose à tous. Pierrot le chef d’intendance, vient d’arriver d’Aramits pour ravitailler l’équipe. Le menu du matin : omelette chaude aux piments, jambon et ventrèche, fromage de brebis, fruits, café. Pour boisson l’eau fraîche est de mise, il faut garder l’esprit clair pour mener le troupeau à bon port.   

Vingt minutes se sont écoulées, le temps de rassembler les brebis qui savourent les derniers brins montagnards et nous voilà déjà prêts pour entamer la deuxième partie du voyage. Par cette belle journée, les touristes encore nombreux dans la région se réjouissent de cette rencontre. Les vitres des voitures se baissent les flashs des appareils photos ou des téléphones portables crépitent. Les saluts et questions se succèdent, l’équipe de transhumants s’empresse de répondre, avec sympathie et courtoisie, pendant un court instant.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

13h30, le troupeau traverse le village d’Arette, de nombreux villageois se pressent devant leur pas de porte ou aux fenêtres pour communier avec cette tradition ancestrale. Marine et Rémy, les enfants d’ Yves le berger et de son épouse Martine, viennent rejoindre le groupe pour effectuer les dix derniers kilomètres.

15 heures, on aborde la dernière ligne droite, c’est la traversée d’Aramits. Les brebis, sentant sûrement la proximité des verts pâturages de Gourroure où elles prendront leur quartier d’hiver, accélèrent le pas.

Transhumance en Vallée de Barétous
Transhumance en Vallée de Barétous

15h30, la transhumance s’achève, les bêtes et les hommes aspirent à un repos bien mérité.  

16 heures, toute l’équipe se retrouve à la ferme Escribassé pour déguster l’excellent repas dont la poule au pot préparé avec amour par Martine et Amélie. Enfin, pour se réconforter, les nectars des vignobles de Madiran et de Bordeaux vont pouvoir couler et satisfaire les fins palais, avec toutefois modération.

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Published by André LABARTHE - dans Economie - Tourisme - Patrimoine
29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 12:42

Arrêté municipal Terrain Saint PéeTerrain usine Saint Pée 2

Carton Rouge : Revirement au conseil municipal d’Oloron Sainte Marie, le projet d’installation de l’usine SOREM au cœur d’un lotissement au quartier Saint Pée est abandonné.

 

La majorité municipale qui défendait ce dossier depuis des mois a cédé sous la pression du collectif des riverains et face aux arguments que j'ai développés lors des derniers conseils municipaux. Cette installation devrait se concrétiser dans un lieu plus adapté situé dans la périphérie de la zone d’activés du Gabarn. 

 


Ci-dessous : mon intervention au conseil municipal du lundi 28 décembre 2009 


Monsieur le Maire, au cour de la séance du conseil municipal du 28 septembre 2009, j’avais émis des interrogations sur le rapport concernant la révision simplifiée du PLU à contenu de POS -ouverte à l’urbanisation pour la réalisation d’un projet de mixité urbaine au quartier Saint Pée de haut et qui prévoyait l’implantation d’une usine.

 

Dans mon argumentation, j’avais attiré votre attention sur les conséquences qu’un tel projet pourrait entraîner, tant au niveau des nuisances que sur les risques non négligeables auxquels pourraient être exposés les riverains de la cité Mirande, les terrains agricoles adjacents, mais aussi le milieu naturel situé dans la proximité immédiate.

 

Le 21 décembre dernier, lors de la Commission plénière qui a rassemblé l’ensemble du conseil municipal de notre ville en présence des promoteurs et des architectes porteurs du projet, j’ai à nouveau réitéré mes questions. Je dois avouer que les explications qui nous ont été fournies, ce soir là, ne m’ont pas convaincu de la pertinence de cette opération, bien au contraire ces commentaires n’ont fait que conforter ma position et mis en évidence l’ambiguïté de ce dossier.

 

Loin de vouloir mettre en cause la bonne foi des dirigeants de la SOREM et le savoir faire incontestable de cette entreprise de haute qualité technologique, de surcroît reconnue, il convient tout de même de s’interroger sur la nature de la délibération que vous nous présentez ce soir.

 

Cette société s’est rendue propriétaire, il y a environ un an, d’un terrain de trois hectares classé en zone inconstructible. Aujourd’hui, elle souhaite vendre une partie de ce sol pour permettre la réalisation d’un lotissement d’une quarantaine de maisons. Cette vente devrait permettre, en retour, à la société de financer les investissements de son projet d’usine, sur ces mêmes lieux, sans obérer ainsi l’équilibre financier de son entreprise. Pour justifier cette opération, il est vrai peu commune, le qualificatif d’écoquartier a été largement utilisé lors de la séance plénière.

 

Pour ma part, j’estime que vouloir assimiler le terme d’écoquartier dans la présentation de ce dossier ne me parait pas approprié et me semble pour la circonstance faire plutôt injure à l’environnement. Un écoquartier a me semble-t-il pour vocation de défendre une approche environnementale ayant pour thématique le développement durable et dont les thèmes essentiels sont : l’économie, l’architecture, la participation citoyenne, la mixité sociale, avec un impact sur l’environnement.

 

Créer une usine au cœur même d’un lotissement, qu’en bien même serait-elle de Haute Qualité Environnementale, ne me parait pas de nature à valoriser le cadre de vie des habitants d’une cité pavillonnaire, ni moins encore, celle d’un site placé au pied d’une colline remarquable au contrefort boisé ou alterne à la fois :  prairies humides, bocages, fougeraies, chemins de randonnées et sans oublier bien entendu la faune sauvage qui a élue ses biotopes dans ces terres depuis la nuit des temps.

 

Mais au-delà même de toutes ces considérations, comment pourrons nous refuser demain à d’autres investisseurs d’agir de la sorte, si nous créons un précédent en acceptant aujourd’hui d’autoriser de tels aménagements ?

 

Bien entendu nous ne pouvons rester insensibles à l’attente de la direction de cette société et nous devons impérativement trouver une solution acceptable. Puisque cette entreprise souhaite innover et marquer de son empreinte, sa Haute Qualité Environnementale, sur notre territoire : Et bien, relevons le défi et apportons lui une réponse positive en créant un écoparc d’activités.

 

Clairement placé sous le signe de l’Environnement et du développement durable, l’objectif de cet écoparc serait d’offrir aux entreprises qui souhaiteraient s’y installer, de s'incérer dans une politique économique, sociale et environnementale responsable. Créer un véritable lieu de vie pour les entreprises, pour les salariés mais aussi accessible à la population locale grâce à des aménagements paysagers et des équipements tels : voies piétonnes, pistes cyclables etc…Et enfin, pourquoi ne pas y ajouter un plus, en y intégrant une dimension culturelle en aménageant, un centre communal ou intercommunal d’archéologie, qui pourrait abriter les vestiges issus des fouilles qui ne peuvent pas être conservées et valorisées sur place. L’installation de la SOREM dans un tel site approprié, plus favorable et plus conforme à son projet d’usine HQE, me semble être une solution acceptable et permettrait également de trouver un dénouement à ce dossier. Cet espace aménagé pourrait se situer dans la périphérie d’une des zones d’activités industrielles existantes et marquerait du même coup le début d’une aire novatrice qui valoriserait en terme d’image notre ville et le piémont Oloronais.

 

Voilà, Monsieur le Maire, quelques pistes qu’il me semble indispensable d’explorer. Vous disposez aujourd’hui de la double casquette de premier magistrat de notre ville et de président de la Communauté de Communes du Piémont Oloronais, et c’est à ces titres que je vous demande de soumettre, dans les plus brefs délais, cette proposition aux dirigeants de la SOREM et aux conseils de nos deux assemblées respectives.

 

 

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Published by André LABARTHE - dans Economie - Tourisme - Patrimoine
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 18:23

B-ret.jpg


     L
ors de sa visite aux Etats-Unis, la ministre de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde, a tenu à faire un petit crochet par l’émission « The Daily Show » pour répondre aux questions de l’animateur Jon Stewart. Dans un anglais parfait, l’ancienne PDG du cabinet d’avocats Baker & McKenzie de Chicago a expliqué comment elle avait "viré" quelques banquiers indélicats et comment la France faisait face à la crise économique.

Très à l'aise, Christine Lagarde a conclu l'émission en sortant de son sac, deux bérets basques, dont l'animateur et la ministre se sont aussitôt coiffés ! ( Source Aujourd'hui en France)

Espérons tout de même que les bérets emportés dans les bagages ministériels de Madame Lagarde ont bien été conçus au sein de la manufacture Béatex d’Oloron Sainte Marie ?

Notre ville, capitale du Haut Béarn, possède une longue histoire liée au béret : Autrefois industrie florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile.

Il y a quelques jours, u
ne délégation d’élus de la Communauté de Communes du Piémont Oloronais s’est rendue sur le site de Béatex pour visiter l’usine qui emploie aujourd’hui une quarantaine de personnes et qui produit 300 000 bérets par an. Lors de cette visite le directeur nous a confié qu’il avait entamé une prospection pour trouver de nouveaux marchés notamment en direction des Etats-Unis. Dans la foulée, il a rappelé les difficultés de trésorerie que rencontrait son Etablissement pour faire face aux dépenses immédiates liées aux fournitures, reconstituer son stock de matière première en laine, indispensable à la production des commandes et pour le règlement des salaires. Les banques ne lui ont toujours pas accordé le prêt de 200 000 € alors que, selon lui, le carnet de commandes est bien rempli.

Gageons que ces doléances retiendront toute l’attention de Madame la ministre de l’Economie et des Finances, et qu’elle aura à cœur de mettre tout en œuvre pour venir en aide à la dernière fabrique de béret béarnais dit aussi "basque" de notre pays, couvre-chef symbolique de notre identité locale et Nationale.

 

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  • : Le blog de André LABARTHE
  • : André LABARTHE, Conseiller Municipal d'Opposition à Oloron Sainte-Marie. J’ai créé ce blog pour vous informer, vous faire partager mes réflexions et mes prises de position sur les différents sujets qui animent la vie municipale d’Oloron Sainte Marie et du Haut-Béarn.
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