La réduction des filières électrotechnique, et électroniques et numériques s’inscrit dans un processus d’économie dans la fonction publique engagé par les gouvernements successifs et ce depuis 1981.
Ce désengagement de l’Etat se fait au détriment de notre jeunesse et de nos entreprises. La grogne que soulève cette décision est non seulement légitime mais nécessaire face à cet abandon de l’Etat.
L’éducation accessible à tous et pour tous est un droit inaliénable.
Toutefois, bien que quelques élus de la majorité municipale se soient joints à « ce carnaval » pour dénoncer cette décision, il est à noter que le premier magistrat de la ville ne fait part que de son émotion.
Le rôle d’un élu n’est pas de s’émouvoir seulement, il a été élu pour agir et défendre les intérêts de ses concitoyens.
La gestion des lycées professionnels est de la compétence de l’Etat mais aussi de la Région.
Sauf erreur de ma part, le maire d’OLORON est bien le premier vice-président de la Région.
Monsieur Alain ROUSSET, Président de la Région Aquitaine, parcourt actuellement en long en large et en travers tous les cantons renouvelables afin de soutenir les candidats PS.
Pas un mot sur ce sujet de l’homme ayant le plus de poids dans la gestion des lycées pour la Région Aquitaine.
Ce dossier doit dépasser le cadre de l’émotion et seule l’action aura des répercussions sur cet abandon de notre éducation par l’Etat mais aussi par la Région qui part son mutisme et son inaction se rend complice de cette situation.